Arbre robuste, l’olivier aime les sols pauvres et les terres arides. Ce qui fait qu’en théorie, il n’a besoin de rien d’autres que des matières minérales et organiques naturellement présents dans son sol. Ces critères traduisent par conséquent que l’olivier ne peut s’adapter qu’à des étés chauds et secs, mais aussi à des intersaisons douces et des hivers pas trop froids.
Cependant, les oliviers nécessitent quand même d’être protégés contre certaines maladies dont l’œil-de-paon. Cette maladie est très présente dans les oliveraies et peut causer de grosses pertes de production. C’est un champignon qui doit son nom à la trace circulaire et brune qu’il laisse sur les feuilles envenimées. Ses spores sont transportées par la pluie et parviennent à infecter les feuilles de l’olivier. Si la maladie se développe, les feuilles de l’olivier tombent, empêchant l’apparition de fruits. Pour éviter cela, il faut arroser les feuilles avec de la bouillie bordelaise, un traitement préventif naturel à base de cuivre. Identique à un bouclier protecteur, le cuivre est un fongicide qui va chasser les champignons et empêcher la contamination.
Il y a aussi un papillon extrêmement dangereux pour l’olivier, la pyrale des troncs. Pour se développer, la femelle pond ses œufs sur des troncs détériorés. À l’intérieur de l’arbre, les chenilles conçoivent des galeries qui vont vigoureusement ramollir l’arbre en tranchant la circulation de la sève. Les branches touchées défaillent, sèchent et peuvent tomber brutalement. Malheureusement, il n’existe à ce jour aucun traitement contre cette maladie mais pour limiter les risques : tailler délicatement pour ne pas blesser l’arbre, buter le pied des arbres, si possible tailler relativement tôt en janvier ou en février.